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Publié par Iliana B. 13 ans Guadeloupe

Des nouvelles de notre jeune reporter Iliana 13 ans habitant en Guadeloupe : on a retrouvé l'électricité ce vendredi 22 mais les écoles sont fermées jusqu'à nouvel ordre. Lundi 25 on aura peut-être cours ou pas...

Un témoin originaire de Guadeloupe, parti sur l’île de St Martin pour observer le cyclone, partage son expérience avec nous.

Après MARILYN en 1995 et HUGO en 1989, les Antilles viennent d’affronter un ouragan de catégorie 5 (catégorie maximale) sur l’échelle de Saffir Simpson.

IRMA, ce cyclone de catégorie 5 a frappé de plein fouet mercredi 6 septembre, les îles de St Martin, St Barthélemy et Antigua. En vigilance violette depuis que l’ouragan était passé en catégorie 5, les gens se sont cloitrés chez eux. A St Martin où le nombre d’habitants est d’environ 78 000 personnes ; les pertes humaines sont difficiles à évaluer mais on recense déjà 9 victimes et plus d’une cinquantaine de blessés.

Selon notre témoin, le bruit provoqué par l’ouragan était  « semblable à un Boeing 747 au décollage ». De plus, la pression  des vents extérieurs ont forcés les habitants à ouvrir les fenêtres  à l’inverse du vent. « Des rafales arrivaient à peu près toutes les 10 secondes, aspirant le toit et faisant vibrer les murs de la maison ».

Irma,  l’ouragan le plus violent formé en Atlantique,  est passée sur les îles des petites Antilles avec un « Œil » de 50km de diamètre. L’œil, pour les habitants de St Martin, c’est une pause d’une quarantaine de minutes, après, « les vents s’inverses et  se remettent à souffler » ; nous explique notre témoin.

Des vagues de 12 mètres de haut se sont formées sur les côtes des différentes îles à cause du cyclone qui perturbe les fonds marins. Sur les îles françaises de ST Martin et de St Barthélémy, on annonce un « Black-out » complet causé par la destruction des centrales électriques. Des vents de plus de 250km/h pouvant atteindre 360km/h sur St Martin, ont provoqué de gros dégâts matériels.

D’après notre témoin « environ 80 % des habitations sont détruites et 1 seul magasin sur toute l’île est ouvert ». Il s’avère que les destructions sont considérables, les toits des maisons les plus rustiques ont été arrachés et emportés par le vent ; dont celui de l’hôpital ; la caserne des pompiers est inondé et la prison détruite. 250 prisonniers qui étaient sous haute surveillance ont pu s’évader et sont maintenant en fuite. Grâce au couvre-feu instauré par les forces de l’ordre, les pillages sont en grande partie évités.

Tout comme la plus part  des bâtiments, l’aéroport a été dévasté et tous les vols vers la France ou la Guadeloupe sont suspendus. « Les gens étaient  perdus, sans repères » selon notre témoin. Ces personnes n’ont plus rien, ni bien, ni toit et vivent des dons des îles alentours et grâce aux objets (sacs de couchage, groupes  électrogène …) qu’apportent les militaires.

Après ce dramatique épisode, l’île de St Martin devra être reconstruite. Pendant ce temps, les enfants seront accueillis par des collèges et écoles des îles françaises de Martinique et de Guadeloupe.

 Iliana Berson / 13 ans/ Guadeloupe

Image satellitaire d'Irma à l'approche des Petites Antilles (crédit photo wikipédia)

Bonjour Iliana,

Tout d’abord, félicitations pour ton article, riche en informations, bien écrit et bien construit. Quelques remarques, pour le perfectionner :

Il nous faut plus de précision sur le témoin que tu cites. Si tu n’as pas communiqué son nom, j’imagine qu’il n’a pas voulu dévoiler son identité. Dans ces cas-là, il faut quand même que tu précises d’où il vient, où il était pendant le séisme… Il nous faut des informations sur lui pour crédibiliser son propos. Sinon, tout cela reste bien mystérieux…

Autre conseil : ce témoin doit venir encore plus tôt dans ton article. C’est un témoignage fort et poignant. La comparaison avec l’avion au décollage est exactement ce qu’on attend dans un article. C’est imaginé et très fort. On se représente la scène. Ton chapô (« Après MARILYN en 1995 et HUGO en 1989, les Antilles viennent d’affronter un ouragan de catégorie 5 (catégorie maximale) sur l’échelle de Saffir Simpson ») peut rester comme tel, mais ton accroche peut commencer par ce témoignage. L’accroche est primordiale dans un papier, elle donne envie ou non à ton lecteur de poursuivre. 

Pas de remarque sur le reste. Très bon article, toujours un plaisir de te lire. Continue sur cette lancée, tu progresses beaucoup Iliana !

Léna, troisième année à l’Ecole publique de journalisme de Tours / France. 

(1er article d'origine soumis aux commentaires des étudiants en journalisme)

Après MARILYN en 1995 et HUGO en 1989, les Antilles viennent d’affronter un ouragan de catégorie 5 (catégorie maximale) sur l’échelle de Saffir Simpson.
 

IRMA, ce cyclone de catégorie 5 a frappé de plein fouet mercredi 6 septembre, les îles de St Martin, St Barthélemy et Antigua. En vigilance violette depuis que l’ouragan était passé en catégorie 5, les gens se sont cloitrés chez eux. A St Martin où le nombre d’habitants est d’environ 78 000 personnes ; les pertes humaines sont difficiles à évaluer mais on recense déjà 9 victimes et plus d’une cinquantaine de blessés.

Selon notre témoin, le bruit provoqué par l’ouragan était  « semblable à un Boeing 747 au décollage ». De plus, la pression  des vents extérieurs ont forcés les habitants à ouvrir les fenêtres  à l’inverse du vent. « Des rafales arrivaient à peu près toutes les 10 secondes, aspirant le toit et faisant vibrer les murs de la maison ».

Irma,  l’ouragan le plus violent formé en Atlantique,  est passée sur les îles des petites Antilles avec un « Œil » de 50km de diamètre. L’œil, pour les habitants de St Martin, c’est une pause d’une quarantaine de minutes, après, « les vents s’inversent et  se remettent à souffler ».

Des vagues de 12 mètres de haut se sont formées sur les côtes des différentes îles à cause du cyclone qui perturbe les fonds marins. Sur les îles françaises de ST Martin et de St Barthélémy, on annonce un « Black-out » complet causé par la destruction des centrales électriques. Des vents de plus de 250km/h pouvant atteindre 360km/h sur St Martin, ont provoqué de gros dégâts matériels.

D’après notre témoin « environ 80 % des habitations sont détruites et 1 seul magasin sur toute l’île est ouvert ». Il s’avère que les destructions sont considérables, les toits des maisons les plus rustiques ont été arrachés et emportés par le vent ; dont celui de l’hôpital ; la caserne des pompiers est inondé et la prison détruite. 250 prisonniers qui étaient sous haute surveillance ont pu s’évader et sont maintenant armés. Grâce au couvre-feu instauré par les forces de l’ordre, les pillages sont en grande partie évités.

Tout comme la plupart  des bâtiments, l’aéroport a été dévasté et tous les vols vers la France ou la Guadeloupe sont suspendus. « Les gens étaient  perdus, sans repères » selon notre témoin. Ces personnes n’ont plus rien, ni bien, ni toit et vivent des dons des îles alentours et grâce aux objets (sacs de couchage, groupes  électrogène …) qu’apportent les militaires.

Après ce dramatique épisode, l’île de St Martin devra être reconstruite. Pendant ce temps, les enfants seront accueillis par des collèges et écoles des îles françaises de Martinique et de Guadeloupe.

Iliana B. 13 ans Guadeloupe

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